Conseils Municipaux 2024
[20/10/2020] Exposition des Artistes de l’Amitié
[25/05/2020] Installation du nouveau Conseil Municipal
Votre commune se dote d’un nouvel outil digital pour communiquer auprès de sa population et permettre une information en temps réel des actualités du village.
Le principe de PanneauPocket est simple : les informations et alertes de la mairie sont consultables depuis l’application sur votre téléphone ou tablette. Autrefois visibles sur les panneaux d’affichages de la commune, l’actualité est maintenant à portée de poche !
Les informations, événements et alertes intempéries vous seront notifiés en temps réel.
Votre mairie vous offre l’application. Il vous suffit de la télécharger sur votre smartphone et d’ajouter Le Favril en favori. Cliquez sur le cœur à coté du nom.
PanneauPocket vous permet aussi de rester connectés aux informations des communes voisines, ou de vos lieux de vacances. Depuis 2017, ce sont plus de 800 villages, villes et intercommunalités en France qui utilisent l’application.
Téléchargeable gratuitement sur AppStore pour les téléphones (IOS) ou Google Play pour les téléphones Android.
Télécharger le Guide de téléchargement PanneauPocket
La commercialisation de la fibre optique au Favril sera possible en deux temps, compte tenu des raccordements des réseaux fibres optiques.
A partir du 1er mars 2019 sur Le Favril Mairie (raccordement réalisé sur commune de Pontgoin).
A partir du second semestre 2019 sur Le Favril Eglise (Raccordement en cours sur commune de Chuisnes).
Tous les détails dans la présentation ci-dessous.
Le permis de démolir est une autorisation administrative qui doit être obtenue préalablement à la démolition partielle ou totale de toute construction sur le secteur de la commune. Il doit être adressé par lettre recommandée avec avis de réception ou déposé à la mairie. Lorsque la démolition dépend d’un projet de construction ou d’aménagement, la demande de démolition peut être faite au moment de la demande de permis de construire ou d’aménager.
DELIBERATION d’obligation dépôt de Permis de démolir sur Le Favril
Travaux de clôture et pose de portail
La déclaration préalable de travaux de clôture ou de pose d’un portail est obligatoire :
DELIBERATION d’obligation de Déclaration Préalable de Cloture et de Portail au Favril
S.I.R.T.O.M.
Le ramassage des ordures ménagères est organisé tous les mercredis sur l’ensemble de la commune du Favril, sauf pour les hameaux de “La Hallière” et du” Chaisnay” où le ramassage est prévu tous les vendredis (comme Pontgouin).
Pendant les jours fériés, le ramassage est décalé d’une journée.
Pour plus d’informations : cliquez ici
Déchetterie
Un contrôle d’accès en déchetterie par le biais de carte est mis en place depuis le mois de septembre 2014 sur les déchetteries de Courville sur Eure, Senonches et Saint Eliph.
Toutes les démarches pour obtenir une carte se font auprès des gardiens de déchetterie : il faut remplir un formulaire sur place et présenter un justificatif de domicile (pour les particuliers) ou un extrait de Kbis ou inscription au registre des métiers (pour les professionnels).
Chaque carte étant liée à un formulaire, le demandeur perçoit sa carte directement après avoir rempli le formulaire.
La distribution se faisant au fur et à mesure des demandes et n’ayant pas de date butoir, les usagers n’ont pas besoin de se rendre en déchetterie exprès pour obtenir une carte.
Pour retrouver les horaires de vos déchetteries cliquez ici.
Pour plus de renseignement : www.sirtom-courville.fr
ou par Mail : sirtomcourville@wanadoo.fr
S.I.R.T.O.M. des cantons de Courville-sur-Eure, La Loupe et de Senonches.
http://www.sirtom-courville.fr/
Rue du 19 Mars 1962
28190 COURVILLE-SUR-EURE
Tel. / Fax : 02.37.23.32.63
Internet : sirtomcourville@wanadoo.fr
Un arrêté municipal est une décision administrative unilatérale prise par le maire. Les arrêtés municipaux sont exécutoires de plein droit après avoir été publiés, affichés ou notifiés aux personnes concernées, et, dans la plupart des cas, après avoir été transmis au contrôle de légalité en Préfecture.
Voici les principaux arrêtés applicables sur la Commune du Favril :
Cliquez sur le lien pour ouvrir le document
Pour toutes questions concernant la distribution de l’eau et la facturation, contactez directement :
Téléphone en cas d’urgence : 0 977 401 114 (appel non surtaxé)
> La Communauté de Communes Entre Beauce & Perche
> Syndicat intercommunal du ramassage et du traitement des ordures ménagères (SIRTOM)
> Syndicat Intercommunal de Regroupement Pédagogique de Pontgouin et Le Favril (SIRP)
> Correspondant environnement : Pierre JOVIGNOT
> Correspondant défense : Jean Michel MOLLOT
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L’histoire d’un bâtiment au destin mouvementé, successivement asile de pauvres, école de filles, puis école mixte et enfin mairie
Quelle est donc cette étrange Mairie, dont les anciens se souviennent encore comme de leur école communale et qui porte une croix à son sommet et sur son fronton l’inscription « Asile d’Aligre » surmonté d’un blason ? Asile, école ou Mairie ? En fait, elle fut les trois au fil d’une longue histoire.
Il faut savoir que dans les années 1840, Le Favril disposait d’une petite école mixte et d’une minuscule Mairie, toutes deux situées dans une modeste longère à l’entrée de la route du Crocq.
L’histoire du bâtiment actuel commence donc en 1847 à la mort du marquis Etienne Jean-François d’Aligre. Auparavant, cet homme immensément riche (sans doute une des dix plus grandes fortunes de France) avait légué à la commune du Favril la somme de 100 000 francs, ainsi que les revenus à recueillir sur divers bois et baliveaux. Connu pour sa très grande générosité, cet homme qui avait fondé de nombreux hospices et asiles de pauvres dans diverses régions, désirait honorer ainsi Le Favril, considéré comme le berceau de sa lignée ancestrale. Seules conditions quant à l’emploi de l’argent : « faire construire une Maison de sœurs pour les pauvres malades, avec annexe d’école pour les jeunes filles ». Et que « le lieu porte mon nom gravé sur une pierre placée à l’extérieur ».
Le temps de la construction
L’affaire traîne ensuite quelques années, car certains membres de la famille d’Aligre contestent les dispositions concernant notamment le don des baliveaux. Le Favril plaide, va en appel, et, quand tout est finalement réglé, on hésite encore pour savoir où sera érigée cette construction. Certains tiennent pour la place de l’église. Mais finalement, considérant sa fonction d’école, on choisit l’emplacement actuel, estimé comme « le plus central par rapport à l’ensemble des hameaux ».
Mais là, ultime problème, la municipalité ne dispose d’aucun terrain. Heureusement la situation est rapidement débloquée par une nouvelle largesse des Aligre. Le marquis Pomereu d’Aligre fait don d’une pièce de terre d’un demi-hectare qu’il possédait à cet endroit.
Vient alors le temps des devis, souvent extraordinairement tatillons : « La pierre de taille proviendra des meilleures carrières de Berchères / Les briques et les carreaux employés proviendront des meilleures chaufourneries de Chartres / La chaux viendra de Senonches pour la chaux hydraulique et du pays pour l’ordinaire / Le ciment sera réduit en poudre fine provenant de tuiles et de briques pulvérisées / Tous les bois neufs seront de bonne nature, secs, sans nœuds vicieux, aubiers ni flaches de sciage / etc. ». Vue son importance, le chantier est divisé entre plusieurs entrepreneurs. L’entreprise Gibierge se charge du bâtiment principal pour la somme de 20 384 francs. Puis, viennent s’ajouter trois autres devis : pour le mur d’enceinte (3 280 francs), pour le nivellement du terrain et le creusement d’un puits (1 600 francs) et, enfin, pour la construction des communs – préau, cabinets, buanderie, etc. – (7 800 francs).
Finalement, la réception définitive des travaux a lieu en août 1869. La rentrée de septembre est assurée !
Le temps de l’Asile
À quoi ressemble donc cet asile ? Quatre pièces au rez-de-chaussée. La première est une « classe pour quarante jeunes filles ». Les trois autres abritent respectivement un parloir, une cuisine et une salle à manger. À l’étage, on trouve une lingerie et trois chambres destinées à deux sœurs de l’ordre de Saint-Paul, l’une assurant les soins aux malades et l’autre étant responsable de la classe.
À la rentrée de 1869, toutes les filles quittent donc la vieille école mixte de la route du Crocq qui, de ce fait, devient « école des garçons » et le restera jusqu’en 1923. Et les bonnes sœurs s’installent dans les meubles fournis par le Bureau de Bienfaisance, dont on possède encore l’inventaire détaillé. Ce qui nous permet de savoir qu’elles disposent, entre autres, de deux lits en fer, d’un Christ en plastique et de tous les ustensiles de cuisine et de ménage nécessaires.
Mais, l’inventaire donne également une vision assez précise de cette classe où se trouvent « 7 tables avec leurs bancs, 10 bancs portatifs, 2 tableaux noirs, 1 tableau du système métrique, 1 globe terrestre, 1 planisphère (en mauvais état), 4 cartes murales (d’Europe, de France, du département et de la Palestine) ». Et enfin, comme dans toutes les bonnes écoles chrétiennes, on y trouve aussi « 1 règlement des écoles, 1 crucifix, 1 statue de la Sainte Vierge et 1 statue de Saint Joseph ».
Le temps de l’école mixte et de la mairie
Les archives de la mairie n’offrent que peu d’informations sur ce passage des bonnes sœurs. À peine relève-t-on quelques noms, comme celui de cette Sœur Marie-Ange, institutrice en 1903. Mais, on ignore tout de leur départ, sans doute consécutif à la loi de séparation de l’Église et de l’État en 1905.
C’est le temps de l’ultime changement. Après avoir obtenu l’autorisation des derniers descendants d’Aligre qui se disent « heureux que la fondation faite par notre arrière grand-père dans l’intérêt des pauvres puisse servir à éviter au Favril de nouvelles dépenses », le Conseil Municipal décide en avril 1923 d’y installer l’école mixte, le logement des maîtres et la Mairie. La délibération précise même que « la classe pourra recevoir le nombre total des enfants, que la mairie sera installée dans une pièce au premier étage et que les locaux destinés au logement des maîtres sont sains, suffisants et aérés ».
En fait, les enfants des deux sexes réunis y seront sans doute un peu à l’étroit, puisqu’en 1932 le bâtiment primitif sera augmenté d’une aile latérale pour y abriter de nouvelles classes et un logement supplémentaire (emplacements aujourd’hui occupés par la salle polyvalente). C’est cette situation qui perdurera jusqu’au début des années 80, quand l’école partira s’installer sur l’autre rive de l’Eure, à l’issue du regroupement pédagogique entre Le Favril et Pontgouin.
Désormais, le bâtiment entièrement rénové dans les années 2010 abrite définitivement la Mairie et le CCAS, ce lointain descendant du Bureau de Bienfaisance.
Le Favril, son Histoire et ses histoires
Stan Barets en collaboration avec Marcel Barré et Jean François Blondel
Edition : Mairie du Favril
Date de parution : 10/01/2016
Prix : 19,50 € (hors frais de port)
Pour vous procurer un exemplaire du livre, vous pouvez passer à la mairie pendant les horaires d’ouverture du secrétariat ou bien vous adressez un chèque de 22,70 (19,50 € + 3,20 €) à l’ordre du Trésor Public à la Mairie, avec vos coordonnées.
La plus ancienne mention du Favril remonte à l’an 1105 (même si on trouve des éléments antérieurs comme un dolmen ou une ancienne voie romaine). A l’époque féodale, Le Favril est partagé entre son église et son château, bâti par une des plus puissantes familles de l’Ancien Régime. Mais lorsqu’éclate la Révolution, le village compte près d’un millier d’âmes qui vivent encore comme au Moyen-Âge, partagés entre l’exploitation des terres et des grandes forêts qui couvrent la commune.
Puis viennent les siècles de progrès et de bouleversements. On voit apparaître le chemin de fer, l’école et la mairie, les arrivées de l’eau et de l’électricité. Entre-temps, les deux guerres mondiales chamboulent tout et l’agriculture connaît sa grande mutation.
Aujourd’hui le village, entre Beauce et Perche, lutte pour préserver ses paysages et sa qualité de vie, dans un terroir authentique qui n’oublie pas son passé.
Ce sont les traces de ce passé ancien, retrouvé dans les archives, mais aussi de cette mémoire récente, recueillie auprès des témoignages de seniors, que raconte ce livre.
C’est Le Favril avec son Histoire et ses histoires…
Les auteurs :
Trois Favrilois, S. Barets, M. Barré et J.F. Blondel, ont mis en commun leur passion de l’écriture et de l’Histoire.
Le premier est un ancien éditeur et rédacteur en chef à la retraite. Le second, 91 ans, est à la fois le doyen du village et l’historien local. Enfin le dernier a déjà signé une dizaine d’ouvrages, notamment sur les cathédrales et les traditions anciennes.
En quelques chiffres
– Plus de 120 pages (format 18X25 cm env.)
– Une centaine d’illustrations et fac-similés de documents anciens
– Une cinquantaine de chapitres très courts pour éclairer les dates et monuments du passé
– Des dizaines de témoignages pour illustrer la vie quotidienne tout au long du XXe siècle.